Fwd: [CNRS Presse] CNRS : Synthèse de presse – 13 août 2020

ACTUALITE DES LABORATOIRES

ET AUSSI…

 

 

Covid-19 : réserves sur le vaccin russe, danger des rayons UV sur la peau

L’Humanité revient sur l’annonce, mardi, par Vladimir Poutine, de l’arrivée prochaine d’un vaccin russe contre le Covid-19. L’OMS et les scientifiques ont aussitôt rappelé qu’il était nécessaire de respecter les phases de développement d’un vaccin pour en réduire la dangerosité. Or, le vaccin russe, baptisé « Spoutnik V », amorce tout juste la phase 3. « Efficacité protectrice, innocuité, stabilité : ces facteurs doivent être analysés en détail pour choisir les préparations les plus appropriées et sélectionner les vaccins qui répondent le mieux à l’équation risques/bénéfice, a insisté le virologue Etienne Decroly. Il est extrêmement dangereux de ne pas passer les trois phases d’expérimentation pour garantir, à moyen et long terme, une politique de vaccination qui puisse être pérenne, avec une sécurité maximale. » France 24 reprend les déclarations de la chercheuse Isabelle Imbert, qui, dans Le Parisien daté de mercredi, s’était interrogée sur le respect de chaque phase. De son côté, L’Express s’interroge sur la capacité des rayons UV à désinfecter, comme l’avait suggéré Donald Trump pour guérir du Covid-19. Les rayons ayant un effet désinfectant sont les UV-C. Ils sont utilisés sur les surfaces mais sont dangereux sur la peau. « L’énergie transportée par ces rayons lumineux peut endommager l’ADN et l’ARN des micro-organismes, virus ou bactéries, et les rendre inopérants », explique la chercheuse Géraldine Dantelle.

L’Humanité, 13/08 – Temps de lecture : 4 min

France24.com, 12/08 – 4 min

Lexpress.fr, 13/08 – 4 min

 

Même sans floraison, les néonicotinoïdes sont risqués pour les abeilles

Alors que les betteraviers ont avancé l’argument d’une récolte avant floraison pour affirmer que leur usage de néonicotinoïdes ne tuait pas les pollinisateurs – et ainsi obtenir le droit d’utiliser ces insecticides interdits depuis 2018 –, Le Monde indique que de nombreux travaux scientifiques contestent cette affirmation. Les néonicotinoïdes sont en effet présents dans les gouttelettes d’eau exsudées par les plantes et dans les nuages de poussières des sols. De plus, une étude publiée en février dans Science of the Total Environment révèle que des colzas poussant sur des parcelles exemptes de néonicotinoïdes depuis cinq ans pouvaient être imprégnés de ces produits, et ce, à des niveaux risqués pour les pollinisateurs. Dans L’Echo Républicain, le chercheur Jean-Marc Bonmatin rappelle que les scientifiques ont démontré « les impacts de ces molécules sur les abeilles (…) et tous les pollinisateurs (…), mais aussi sur les invertébrés terrestres, aquatiques et, petit à petit, sur les mammifères ». Mieux vaut mettre « en place un système d’aides qui compense le plus possible la perte de chiffre d’affaires » et préserver l’environnement, car « la biodiversité, ça n’a pas de prix ». « Les néonicotinoïdes, c’est déjà du passé (…) On a démontré que sur l’immense majorité des cultures, il y a des alternatives », souligne-t-il.

Lemonde.fr, 12/08 – 5 min

L’Echo Républicain, 13/08 – 3 min

 

Au Proche-Orient, découverte d’une crémation datant du VIIe millénaire avant notre ère

Sur le site archéologique de Beisamoun, dans la haute vallée du Jourdain, en Israël, une équipe multidisciplinaire menée par Fanny Bocquentin a découvert en 2013 une « tombe-bûcher » abritant le corps d’un jeune adulte. Une « tombe-bûcher » est « un endroit où la dépouille d’une personne a été brûlée puis laissée sur place », explique l’archéo-anthropologue. L’analyse des fragments d’os atteste de températures atteignant 600 à 700 °C durant plusieurs heures. Datée de 9 000 ans environ, cette crémation est la plus ancienne du Proche-Orient connue à ce jour. La découverte vient de faire l’objet d’une publication dans la revue Plos One.

La-croix.com, 12/08 – 2 min

Letemps.ch, 12/08 – 1 min

CNRS, 12/08

 

Un océan liquide dans la sous-surface de Cérès

Des articles publiés le 10 août par différentes revues scientifiques font le point sur l’état des connaissances concernant Cérès. Ils accréditent la thèse selon laquelle cette planète naine est un monde océanique. L’astrophysicien Patrick Michel indique que la présence d’« un océan liquide dans la sous-surface de Cérès » était pressentie. Mais c’est la première fois que cela est mis « en évidence sur une planète naine, d’à peine 950 kilomètres de diamètre ». Selon Patrick Michel, Cérès est une « cible d’exploration majeure pour ces prochaines années pour un retour d’échantillons ». Cependant, si de tels projets existent, par exemple le projet Nautilus de Pierre Vernazza, aucune décision n’a été prise pour l’instant.

Futura-sciences.com, 12/08 – 5 min

 

 

 

Les rendez-vous manqués de l’université française avec le monde professionnel

Pierre Mounier-Kuhn

Lemonde.fr, 12/08 – 7 min

 

L’intelligence artificielle pour mieux identifier les oiseaux

Claire Doutrelant

La Croix, 13/08 – 2 min

CNRS, 27/07

 

Le premier conservatoire de l’abeille noire du département de l’Eure a vu le jour à Epaignes

Paris Normandie, 13/08 – 4 min

 

Le cairn de Goasseac’h continue de se dévoiler

Florian Cousseau

Letelegramme.fr, 12/08 – 4 min

 

Des agriculteurs venus de l’Est

Rose-Marie Arbogast

Dernières Nouvelles d’Alsace, 13/08 – 6 min

 

 

 

 

 

 

INNOVATION

 

 

Créer une deeptech, ça se prépare

Le plan Deeptech de Bpifrance et la loi Pacte créent désormais un environnement plus propice à la création d’une start-up à partir de travaux de recherche scientifique. Mais des spécificités inhérentes à l’innovation dite de rupture doivent être prises en compte. L’Usine Nouvelle cite l’expérience d’Alix Gicquel, spécialiste des plasmas et pionnière de la production de diamants de laboratoire, ainsi que l’exemple de Teratronics, qui a mis au point un système de contrôle non destructif à partir d’une technologie d’ondes térahertz brevetée par le CNRS.

Usinenouvelle.com, 12/08 – 4 min

 

 

 

 

 

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